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Je ne sais pas si cette histoire est réellement arrivée. Elle m'a été racontée par mon professeur de Japonais il y à de cela 1 an. Il m'a montré des photos quelques peu troublantes, et m'a parlé de témoignages d'habitants. Par souci d'anonymat, cette personne, ce professeur ne souhaite pas révéler son nom. Voici l'histoire en question

Judi et Madie[]

Ca remonte aux années 90, dans un petit village japonais, à une trentaine de kilomètres de la foret d'Aokigahara. En moyenne, là-bas, une personne se suicide tout les 3 jours? Et pourtant, ces faits n'ont aucun rapport avec notre histoire. Cette dernière commence dans une petite maison isolée, en périphérie du village. Les habitants ne comprenaient pas que Mme Nishimura veuille vivre ici avec ses 2 filles. C'était, avait elle dit, pour se rapprocher plus de la foret, afin de ses enfants puissent se défouler loin du jardin de la petite maison. Et c'est bien ce qu'elles faisaient. Dès qu'elle le pouvaient, elles allaient courir seules dans les bois, pour jouer à des jeux de petites filles bien connus. Pourtant, lorsqu'elles allaient s'y amuser trop tard, leur mère les rappelaient rapidement à l'ordre, leur disant que la nuit, la brume aura vite fait de les égarer. Une mère vigilante, donc, mais peut-être pas assez, ou plutôt pas tout le temps... Ce récit commence vraiment lors d'une soirée d'automne. Il faisait assez froid, et pourtant, les deux petites, Judi(9 ans) et Madie(7ans), n'étaient pas plus habillées que ca. Madie jouait tranquillement avec sa corde à sauter, tandis que Judi se balançait sur la balançoire du jardin. Leur mère, pendant ce temps, se démenait pour leur préparer une tarte aux pruneaux, dont l'odeur envahissait peu a peu la pièce. Plus le temps passait, plus les gamines s'amusaient, et elle ne virent pas que la nuit commençait a tomber. En effet, ce soir, c'était la nouvelle lune, donc pas de lumière lunaire pour se guider. La foret commença a se couvrir d'un voile de brume. Plongées dans leurs jeux, à aucun moment les fillettes ne semblèrent remarquer que le brouillard, cette nuit là, était beaucoup plus épais. Ce fut à ce moment là que la petite Judi entendit un faible craquement de branche. Elle se tourna vers le son, mais celui ci provenait de la foret. Elle hésitait, car elle savait que si elle y allait, elle serait sermonnée par sa mère. Mais la curiosité, si présente chez les enfants, l'emporta finalement, et elle se dirigea vers la nappe de brume... La tarte était presque prête. Il ne restait plus qu'à appeler les fillettes, et ils pourraient passer a table. Elle lança donc son appel par la fenêtre, légèrement entrouverte, mais ne reçu aucune réponse. A peine l'eut-elle refermée que les lumières vacillèrent, comme lors d'une baisse de tension. La lampe de la salle à manger alla même jusqu'à griller complètement. Elle alla vérifier les plombs, mais ceux ci n'avaient pas sauté. Ca devait venir de la ligne, se disait elle, elle irait bien sur voir demain. Elle rappela ses filles, mais là encore, son appel resta sans réponse. Elle décida donc d'enfiler un manteau et d'aller les chercher elle même, et de les gronder sévèrement. Elle tomba sur la petite Madie, qui regardait fixement la foret. Elle allait s'approcher d'elle, lorsqu'elle s'aperçût que Judi n'était nulle part. Elle s'avança lentement vers sa fille, la retourna, et lui demanda où était sa sœur. Madie lui répondit alors que Judi était partie avec le grand monsieur. La mère fut parcourue d'un sentiment de peur, et elle demanda a sa fille où ils étaient allés. La gamine leva lentement le doigt vers le bois, et la mère tourna la tête. Elle ne vit d'abord rien, puis, en plissant les yeux, elle put effectivement apercevoir, la silhouette d'un homme, ou dans tout les cas de quelque chose d'humain, très grand, qui s'éloignait dans la brume. La mère ordonna à sa fille de retourner dans la maison, avant de s'élancer pour rattraper la créature. Mais lorsque la pauvre femme l'eut atteint, la silhouette s'était fondue dans le brouillard. Elle chercha son ainée durant de longues heures, sans succès. Le lendemain, la police du village retrouva le corps sans vie de Judi, brulée et électrocutée, avec un câble électrique dénudé entre les mains. on comprenait mieux d'où venait la baisse de tension survenue quelques heures plus tôt...

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